ENTRETENIR SON TERRARIUM

Parce que je le vaux bien !

Par nature, le terrarium ne vous demandera pas beaucoup de soins.

Grâce au processus de la photosynthèse et au cycle de l’eau, nos terrariums prennent soin d’eux-mêmes : les opérations d’entretien sont ainsi très limitées à condition de positionner votre terrarium dans un lieu qui corresponde à ses besoins. Lui trouver une bonne place est primordial pour garantir sa bonne tenue dans le temps.


La lumière : pour ma photosynthèse

Votre terrarium est un lieu de vie pour des végétaux qui ont besoin de lumière naturelle en quantité suffisante pour réaliser leur photosynthèse et préserver ainsi l’éclat des nuances vertes de la mousse et du ficus.

Placez votre terrarium à proximité d’une source de lumière naturelle mais attention : il faut absolument éviter un rayonnement solaire direct pour votre terrarium. Un effet « serre » pourrait brûler le feuillage des plantes et serait très défavorable à la survie des mousses qui sont des plantes qui apprécient des ambiances ombragées.

Ainsi vous devez composer entre les besoins en lumière des plantes de votre terrarium et les besoins en ombre de la mousse. Dans une pièce dans laquelle pénètre abondamment le soleil au cours de la journée, vous positionnerez votre terrarium en retrait, l’éloignant des arrivées directes de soleil dans la pièce.

Au contraire lorsque la pièce est exposée au nord et ne reçoit pas de rayonnement solaire direct au cours de la journée, vous approcherez votre terrarium d‘une fenêtre.  La lumière va avoir pour effet de stimuler la pousse du feuillage de vos plantes.

Si vous constatez que ce développement est exagérément rapide et que le feuillage occupe tout le volume intérieur du bocal de verre en quelques semaines, c’est que l’apport lumineux est trop fort. Cherchez alors un nouvel emplacement pour votre terrarium qui modère sa croissance.

Le rapport entre les pleins et les vides est important pour l’équilibre esthétique de votre micro paysage et une croissance trop forte des plantes brouille le rapport d’échelle.

Si la plante qui évoque un petit arbre ou un bosquet forestier dans une montagne prend trop d’ampleur, on ne peut plus se projeter dans l’évocation d’un paysage miniature : on ne voit plus qu’une plante dans un bocal de verre et la poésie de votre création s’évanouit !


L’arrosage : regarde ma mousse !

Votre terrarium est un milieu confiné qui n’a besoin d’être arrosé que quelques fois par an : tous les 4 à 6 mois, avec un apport restreint pour ne pas inonder vos plantes.

L’équivalent d’un demi verre d’eau sera généralement suffisant, cependant cela dépend beaucoup de la quantité d’eau que vous avez apportée lors de la fabrication ainsi que de la durée pendant laquelle vous avez laissé votre terrarium ouvert pour que la condensation s’évapore à l’extérieur du bocal.

Il va donc falloir appendre à interpréter la demande en eau de votre terrarium qui se fait avec un langage qui lui est propre !

Le meilleur indicateur reste l’observation de la couleur des éléments qui composent votre terrarium. Lorsque vous avez reçu le kit, le terreau était brun foncé, presque noir et la mousse brillante et vert foncé.

Lorsque votre terrarium va manquer d’eau, vous allez constater que le terreau devient plus clair et que le vert de la mousse est mat et plus pâle. C’est à ce moment là qu’il faut apporter de l’eau.

Dans les jours qui suivent l’arrosage, il est possible qu’une condensation se produis. N’ouvrez pas votre terrarium : laisser-le produire cette humidité intérieure dont la mousse a besoin pour se réhydrater. Après une à deux semaines de condensation, vous verrez que votre terrarium a repris des couleurs !

La couche de gravier au fond de votre terrarium joue un rôle de drainage : elle permet de recueillir l’eau d’arrosage en excès sans stagner au niveau des racines des végétaux. Donc si vous avez réalisé un arrosage un peu trop abondant, vous allez visuellement constater que l’eau en excès stagne au fond du terrarium.
Si cette présence d’eau persiste après deux semaines, nous vous conseillons d’ouvrir le terrarium pendant un ou deux jours pour permettre l’évaporation rapide de cette eau en excès car elle pourrait avoir pour effet de provoquer le pourrissement du feuillage des plantes.

La température : une douce chaleur

Votre terrarium est tout à fait adapté aux températures de votre intérieur. Il faut veiller à le conserver dans une pièce comprise entre 14 et 26°C. Si la température descend au dessous des 14°C, la mousse ne va pas être gênée par contre les plantes vont stopper leur croissance et un stockage prolongé dans un endroit froid les fera dépérir lentement.

Si la température monte au delà des 26°C, c’est l’ensemble de l’écosystème qui va en souffrir, plantes et mousses, qui vont exagérément évapo-transpirer . Dans ce type de situation, vous constaterez le développement de petites « moisissures » qui sont de petits champignons qui se développent à la surface de la mousse, sur le tronc ou le feuillage des plantes et parfois également dans le terreau.

Ces symptômes sont souvent visibles dans le courant du mois de septembre lorsque les températures de l’été ont été très chaudes.

En cas de canicule, enlevez le couvercle de votre terrarium aux heures les plus chaudes et arrosez-le plus que d’habitude pour compenser l’évaporation provoquée par des températures anormalement hautes.

Même s’il est idéal de maintenir votre terrarium dans cette échelle de température, il peut supporter de courtes durées en dehors, quelques jours à quelques semaines. Les symptômes de mal-être vont disparaître progressivement lorsque votre terrarium va retrouver des températures d’ambiance modérées.


La condensation : tu dois toujours pouvoir me voir

Si vous ne pouvez plus voir votre terrarium en raison d’un excès de condensation, vous devez entrouvrir le couvercle pendant quelques heures pour que l’excès d’humidité s’évapore.

Cette condensation n’est pas alarmante bien au contraire : elle est le signe que le cycle de l’eau fonctionne bien.

Il ne faut donc pas ouvrir votre terrarium pendant toute une journée, ce qui risquerait de provoquer le dessèchement des mousses.

Juste après un arrosage, la condensation va être plus abondante que d’habitude. Laissez-là un ou deux jours imprégner d’humidité votre mousse qui va ainsi se réhydrater durablement.

L’écosystème a besoin de cette humidité atmosphérique élevée mais une condensation présente à longueur de temps risque de favoriser le développement de moisissures.

Il faut donc trouver le bon équilibre : votre terrarium peut condenser au moment le plus chaud de la journée mais doit retrouver ensuite des parois de verre sans condensation quand la température s’abaisse.

Si ça n’est pas le cas, il faut l’aider à évacuer un peu de son eau intérieure en entrouvrant le couvercle quelques heures.


La coupe : un rafraîchissement

L’expression de votre micro-paysage est lié à l’équilibre des pleins et des vides et il faut donc réaliser une taille de formation de vos plantes lorsqu’elles envahissent trop l’espace intérieur du terrarium et commencent à toucher le couvercle et les parois latérales du bocal.

Pour les plantes sur tronc telles que le Ficus et le Polyscias, veillez à couper la feuille juste au-dessus de son insertion sur la tige.

Pour les végétaux en touffes tels que l’Asparagus et le Chamaedorea, vous taillerez les tiges trop longues à la base, au niveau de la surface de la mousse.

De nouvelles tiges apparaissent régulièrement depuis la base de la plante. Pour l’asparagus, vous pouvez également réduire le volume du feuillage en le taillant de façon à réduire sa densité.

Pour la mousse : aucune taille n’est nécessaire. Sa croissance est très lente et l’augmentation de son volume est signe de bonne santé et ne nuira pas à l’expression de votre micro-paysage intérieur.